l'argent de Ni Putes, Ni Soumises...

Publié le par Said

    l'argent de Ni Putes, Ni Soumises...

 Le perroquet libéré  numéro° 19 du 9 juin 2004FRANÇOIS DEVOUCOUX DU BUYSSON  -   www.leperroquetlibere.com

 Le Budget 2003, fait apparaître un financement public souhaité à hauteur de 466 143 euros soit 91,6 % des produits de l'association.(voir  budget détaillé )

Début mai, le Conseil de Paris a discrètement attribué une subvention de 30.000 euros à la très médiatique association " Ni Putes Ni Soumises ".Le fait que <st1:PersonName ProductID="la Ville" w:st="on">la Ville</st1:PersonName> de Paris soutienne financièrement un mouvement qui se présente comme issu des banlieues avait déjà de quoi surprendre. Mais il est vrai que cette association a son siège boulevard de Charonne, dans la partie bobo du 20ème arrondissement, ce qui semble donner raison au point de vue de l'écrivain Alain Soral qui définit " Ni Putes Ni Soumises "comme une "association de beurettes télégéniques très soutenues par l'intelligentsia des centres-villes et le show-biz" *(Misères du désir, Editions Blanche). Une association en réalité très contestée dans les banlieues où on lui reproche un discours féministe simpliste insinuant que, dans les cités, les garçons seraient des violeurs et des tortionnaires en puissance et qu'il n'y aurait que les filles à garder.

L'argent du beurre plutôt que le beur

En parcourant le très instructif budget 2003 (cliquez ici) de l'association, joint à la demande de subvention (et disponible sur notre site), on apprend notamment que " Ni Putes Ni Soumises " dépense chaque année beaucoup d'argent : voyages (plus de 15.000 euros), hébergement (53.000 euros, soit 3.500 nuits dans un hôtel Formule 1),téléphone (presque 2.000 euros par mois pour des communications nationales?) et une mystérieuse cagnotte" honoraires, rémunérations d'intermédiaires " (35.140 euros). Heureusement, côté recettes, l'argent coule à flot ! Ainsi, " Ni Putes Ni Soumises " est financée à 90% par les pouvoirs publics. Il faut bien ça puisque la maigre contribution des adhérents (5.700 euros) montre que ceux-ci sont moins de 400. Si l'on rapporte le montant des subventions au nombre d'adhérents, on obtient le chiffre ahurissant de 1.200 euros de subvention par militante émancipée. C'est pas donné, le féminisme d'Etat? Et encore, le budget n'intègre pas les ventes des produits dérivés(disques, livres, tee-shirts?) dopées par la publicité que les grands médias assurent gratuitement depuis des mois à l'association. Une exposition médiatique que des spécialistes de la pub évaluent à près de 75 millions d'euros *!

Une subvention confiée à un escroc !

Un bon business pour une association qui est avant tout une créature du PS, née dans le giron de SOS Racisme : sa présidente Fadela Amara est une ancienne de la " Maison des potes " et sa porte-parole emblématique, Loubna Méliane est secrétaire nationale du PS et vice-présidente de SOS Racisme. Le plus comique, c'est que " la droite la plus bête du monde " n'a pas pu s'empêcher de contribuer massivement au financement de cette filiale du PS (250.000 euros proviennent de Matignon et de divers ministères)*. Sans doute parce que Roxane Decorte a participé à la marche des Femmes? Ca fait cher le trekking ! L'affaire serait seulement drôle si le secrétaire général de l'association, Mohamed Abdi, n'était pas sous le coup d?une condamnation en appel à 3 ans de prison dont un an ferme pour " escroquerie ". ce drôle de Grand Frère se vantait selon plusieurs témoignages d'être " un roi de la magouille " (voir le jugement rendu par <st1:PersonName ProductID="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:PersonName> d'appel de Riom -cliquez ici).Quoi que l'on pense de l'opportunité pour la mairie de Paris de financer " Ni Putes Ni Soumises ", il est proprement hallucinant qu'elle donne de l'argent à une association représentée par un escroc. Bertrand Delanoë a peut-être oublié que c'est ce type d'abus qui avait fait sombrer la municipalité chiraco tibériste.

Bécassines en Israël Juste avant le vote de la subvention à " Ni Putes Ni Soumises ", sa présidente, Fadela Amara, avait pris part à un voyage en Israël avec Anne Hidalgo, premier adjoint au maire de Paris et Dominique Bertinotti, maire du 4ème arrondissement. Pour Fadela Amara, la présence de féministes en Israël et dans les territoires occupés était justifiée " car les femmes israéliennes et palestiniennes sont déterminées à combattre pour la paix". Sauf que, là-bas, les soldats israéliens sont souvent des soldates et les terroristes palestiniennes de plus en plus souvent des femmes... Dominique Bertinotti a quant à elle déclaré qu'il ne fallait pas importer le conflit israélo palestinien en France; c'est pourtant ce qu'elle fait avec ce voyage décalé. En effet, on peut se demander en quoi deux élues locales parisiennes ont quelque chose à voir avec le conflit israélo palestinien.******************************************** Passe-droit au logement   Le perroquet libéré-228/10/04 Le lourd dossier de l'association Ni Putes Ni Soumises s'est enrichi d'éléments nouveaux. L'enquête du Perroquet sur ce sous-marin du parti socialiste a en effet révélé combien le budget présenté par " l'association des femmes de banlieue " pour obtenir de la mairie de Paris une subvention de 30.000 euros était bidon*. Ainsi, les dépenses de téléphone (21.603 euros) sont suspectes car la ligne est au nom de <st1:PersonName ProductID="la Fédération Nationale" w:st="on">la Fédération Nationale</st1:PersonName> des Maisons des Potes, une excroissance de SOS Racisme présidée par la responsable de Ni Putes Ni Soumises, Fadela Amara. De même, on peut s'interroger sur la réalité des dépenses de transport (15.250 euros) et d'hébergement (53.000 euros) dans la mesure où <st1:PersonName ProductID="la SNCF" w:st="on">la SNCF</st1:PersonName> fournissait des billets gratuits et que les militantes de l'association étaient logées gracieusement dans les hôtels du groupe Accor.

 

Le Perroquet Libéré a même découvert que Ni Putes Ni Soumises squattait ses locaux de la rue de Charonne puisque <st1:PersonName ProductID="la Fédération Nationale" w:st="on">la Fédération Nationale</st1:PersonName> des Maisons Potes, véritable titulaire du bail, ne payait pas depuis dix-huit mois le loyer qu'elle devait à l'association culturelle -de gauche- lui sous-louant un étage alors qu'elle était elle-même largement subventionnée par les pouvoirs publics; le litige est en les mains de la justice * Et le maire n'ignore rien de cette affaire troublante comme le montre le compte-rendu de la séance du Conseil de Paris du 10 mai 2004 au cours de laquelle l'élue chevènementiste Liliane Capelle d'éclaré : " J'attire simplement votre attention sur un sujet qui me préoccupe quasiment quotidiennement puisque j'ai cette association régulièrement au téléphone, c'est son problème de local. Il est bien de lui donner une subvention, mais il serait encore mieux de favoriser l'obtention d'un local. " Réponse de Bertrand Delanoë : " J'ai regardé avec (Anne Hidalgo) cette question de local. Vous savez que les associations très valables à Paris qui nous demandent des locaux sont assez nombreuses et qu'il y a une crise du logement aussi pour les associations. Bien entendu, Anne Hidalgo, je souhaite vraiment que l'on fasse savoir à l'OPAC. que si l'on pouvait aider Fadela Amara et cette équipe à accéder à ce local, j'aimerais beaucoup qu'on leur dise "oui". " Finalement, ça semble simple de régler la crise du logement à Paris.

FRANÇOIS DEVOUCOUX DU BUYSSON     -      www.leperroquetlibere.com  Secretariat Général de <st1:PersonName ProductID="la Ville" w:st="on">la Ville</st1:PersonName> de ParisSG-2004-55 Objet : Subvention à l'association " Le mouvement ni putes, ni soumises " (X04159) Pour un montant de 30 000 . MOTIFS Mesdames, Messieurs,<o:p></o:p>Dans le cadre des crédits inscrits au budget de fonctionnement de la commune, il est proposé une subvention d'un montant de 30 000 euros, sur la provision pour subventions au profit de :" Le mouvement ni putes, ni soumises "(...) Suite :  www.leperroquetlibere.com   Numéro 19 Ni Putes Ni Soumises Mais Pistonnées L'association Ni Putes Ni Soumises a été contrainte de déménager de son local après avoir accumulé deux ans d'arriérés de loyers (jugement de la cour d'appel de Paris du 19 novembre 2004). Et ce, malgré une pluie de subventions.Pas échaudé par la réputation de mauvaises payeuses des Ni Putes Ni Soumises, Bertrand Delanoë est intervenu en leur faveur en demandant à l'Office Public d'Aménagement et de Construction de Paris -que le maire appelait " le bien nommé OPAC " avant d'être élu- de les reloger au 163, rue de Charenton, dans le 12ème arrondissement. Cette adresse providentielle abrite une autre association soutenue par la mairie, <st1:PersonName ProductID="La Maison" w:st="on">La Maison</st1:PersonName> des Femmes de Paris qui se définit comme " un lieu ouvert à toutes les femmes et non mixte " (sic).Un curieux voisinage qui pose la question de la cohérence de la politique municipale : comment peut-on à la fois soutenir une association prétendant" construire une nouvelle mixité basée sur le respect " -mais qui ne juge pas utile de s'acquitter de son loyer- et les tenantes d'un féminisme sectaire prônant le rejet de l'autre sexe ? Tandis que les ventes à la découpe plongent des milliers de locataires dans l'angoisse d'un congé-vente, le déménagement sous piston de Ni Putes Ni Soumises montre que l'on peut facilement se mettre à l'abri de la crise du logement. JACQUES GAUVAIN

http://www.leperroquetlibere.com/   Numéro 24 du 1er février 2005En pleine polémique sur les pressions musulmanes pour faire servir de la viande hallal dans les cantines scolaires, la mairie de Paris n'a rien trouvé de mieux que d'organiser un déjeuner cacher le 19 janvier à l'Hôtel de Ville lors d'une réception offerte en l'honneur de WIZO,une association internationale des femmes sionistes. Le chef du protocole de la mairie a du se tromper : depuis quand ce sont les invités au repas qui fixent le menu ? n°24, du 1er

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